L'Inde espère produire des semi-conducteurs d'ici 18 mois

L’Inde espère produire des semi-conducteurs d’ici 18 mois

L'Inde espère produire des semi-conducteurs d'ici 18 mois

La première pierre de la première usine de semi-conducteurs implantée en Inde n'est pas encore posée que le ministre indien de l'Électronique et des technologies de l'information, Ashwini Vaishnaw, rêve déjà en grand.

« C'est le moment le plus rapide pour un pays de mettre en place une nouvelle industrie », explique-t-il au Financial Times. Il ajoute : « je ne parle pas seulement d'une nouvelle entreprise, mais d'une nouvelle industrie pour le pays ».

Pour l'instant, la première usine prévue, de l'américain Micron Technology, n'est pas encore construite, mais New Delhi espère que des premières pièces en sortiront dès la fin 2024. Ce projet de 2,5 milliards d'euros doit être construit dans l'état du Gujarat et bénéficier d'une aide de 110 milliards de roupies (1,2 milliard d'euros), selon Reuters.

Autour de cette première usine, le gouvernement de Narendra Modi rêve de pouvoir maitriser toute la chaine industrielle, de la chimie indispensable à la création des semi-conducteurs à la fabrication de plaquettes de silicium.

L'Inde veut essayer de rattraper un peu ses voisins d'Asie de l'Est. Mais le chemin pourrait être plus sinueux que ce qu'annonce le gouvernement indien. Celui-ci a dû revoir ses appels d'offres pour son programme de subventions de 10 milliards d'euros, qui prévoyaient initialement la production de puces de 28 nm. Les nouveaux appels d'offres sollicitent maintenant des projets pour des puces de 40 nm ou plus. Le gouvernement indien espère attirer des acteurs comme le taïwanais Foxconn.

Commentaires (1)


C’est pas impossible.
L’Inde est remplie d’ingénieurs pas trop mauvais, qui sont indisciplinés certes et qui changent de job tous les 4 matins mais il ya quand même de la matière.
Mais surtout surtout, ils ont une diaspora énorme à l’étranger. A mon avis ce plan devrait passer par une incitation forte aux indiens résidant à l’étranger à revenir au pays. C’est ce qu’a fait le Pakistan à l’époque pour construire son industrie nucléaire.


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